Croisières : des vacances (dé)connectées ?

Le succès des croisières n’est plus à prouver. Mais derrière les bons chiffres du secteur, une ombre subsiste au tableau : l’accès à la connexion wifi de ces bateaux, freiné par ses coûts exorbitants. 

Dimanche 2 juin, un paquebot de MSC Opéra a heurté un quai sur le canal de la Giudecca à Venise. Cet accident qui a fait quatre blessés, a ouvert la voie à de nouvelles interrogations sur la contribution de ces géants des mers au tourisme de masse. “Nous ne représentons que 5% des visiteurs de Venise ou Barcelone”, s’est défendu Tor Christian Sletner, vice-président en charge des affaires gouvernementales de Clia Europe, l’association fédérant la profession, auprès de l’AFP. Pourtant, les flux de visiteurs ne sont pas prêts de s’atténuer à en croire les derniers chiffres de la Clia.

En effet, le nombre total de passagers en croisières a augmenté de près de 7% entre 2017 et 2018, pour un total de 28,5 millions de passagers, contre 26,7 millions en 2017. Avec 1 108 676 de postes issus directement ou indirectement de cette industrie, le secteur continue d’être un bon pourvoyeur d’emplois. 40 compagnies se partagent la part du gâteau, avec essentiellement comme destination, les Caraïbes (34,4%), loin devant la Méditerranée (17,3%), l’Europe (11,1%) et tout le reste. S’il pèse que 2% de l’industrie mondiale du voyage, ce secteur contribue à lui seul 134 milliards de dollars de la production mondiale.

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