Le premier moteur d’indexation des points d’intérêt touristiques (POI)

Cirkwi met à disposition des outils de création et de diffusion d’itinéraires touristiques, une base de données de plus de 3,5M de lieux et activités partout dans le monde ainsi que des interfaces clients pour sites et applications.

Interview Sylvain Caucheteux Directeur Général de Cirkwi

Sylvain Caucheteux : Quelle est la valeur ajoutée de la solution Cirkwi ?

I-tourisme : Toute proportion gardée, nous sommes le Google du tourisme, c’est-à-dire un moteur de recherche spécialisé et spécifique sur ce secteur. La valeur ajoutée de notre technologie, c’est sa capacité à aller rechercher de la donnée touristique en fonction de paramètres définis. Les avantages utilisateur sont nombreux : une garantie d’exhaustivité de l’information doublée de la faculté de les sélectionner grâce aux outils que nous mettons à la disposition des professionnels.

I-tourisme : Votre cible est BtoB ?

Sylvain Caucheteux : Assurément. Notre business model repose sur tous les partenariats que nous montons avec les professionnels du secteur que ce soient les offices du tourisme, les agences de voyages, les hôtels, les TO, etc. Nous travaillons déjà avec 800 d’entre eux en France, en Belgique et en Suisse.

I-tourisme : Pouvez nous nous donner un exemple ?

Sylvain Caucheteux : Prenez le cas d’un office du tourisme. Son objectif est de valoriser sa destination. La mise à jour de ses contenus POI* ainsi que l’absence d’informations en langue étrangère peuvent poser problème. Par exemple, si un musée change ses horaires suite à de nouvelles mesures sanitaires, les modifications vont se faire à la main. À l’inverse, notre moteur de recherche va directement sourcer les informations sur le net avec comme bénéfice notoire de disposer des mises à jour permanentes. Ensuite tout est fluide. L’office du tourisme, avec un paramétrage préalable, va pouvoir pousser la bonne information au bon endroit, et ce automatiquement.

I-tourisme : Comment procèdent-ils ?

Sylvain Caucheteux : : Nos outils sont disponibles en mode SaaS. Nos clients disposent de filtres qui permettent de sélectionner les informations qui concernent leur destination et ensuite, via une simple API, de pouvoir les pousser sur leur propre site internet. Nos clients, en fonction de leur stratégie de communication pourront choisir de mettre en avant leurs ‘’must see’’ ou au contraire les lieux insolites. C’est tout l’intérêt de l’information structurée et de nos algorithmes : faire varier les choix, en quelques clics, en fonction de la situation.

I-tourisme : Pour un office du tourisme, on comprend, mais pour un hôtel ?

Sylvain Caucheteux : Idem. Un hôtel va multiplier par 3 ses chances d’obtenir des réservations, ce que démontre l’étude Ipsos qui révèle que le principal critère de choix d’un voyageur ce n’est pas la chambre ou a salle de bain, mais à 86% la proximité avec un point d’intérêt touristique. Nous lui apportons les outils pour valoriser sa situation dans son contexte local.

I-tourisme : Ce que fait Via France !

Sylvain Caucheteux : Via France, et d’autres. Une kyrielle de solutions connectent des sites ecommerce de voyage à une base propriétaire avec des flux extérieurs. Mais aucune de ses solutions ne s’appuie sur un système de mise à jour en temps réel, ne promet l’exhaustivité de l’information structurée, le tout en plusieurs langues. C’est toute la différence avec Cirkwi.

I-tourisme : Continuons à balayer les métiers du tourisme. Qu’apportez-vous aux agences de voyages ?

Sylvain Caucheteux : La même faculté d’enrichir leurs sites internet, bien sûr, mais aussi pour les points de vente, les moyens de crédibiliser leurs expertises. Soyons clairs, les vendeurs ne peuvent pas connaître par cœur les destinations du monde entier. Ils peuvent s’adosser opportunément à nos technologies, même en vis-à-vis, lors d’une vente. Nous leur apportons la possibilité de proposer des activités en fonction du profil des clients via un simple onglet connecté à notre base. Dès lors, il devient facile de parfaire la vente d’un package avec les centres d’intérêts du client et améliorer son degré de satisfaction. Mais je vais plus loin : ils pourront remplacer le carnet de voyage par un guide numérique personnalisé… C’est le concept de STORYGUIDE – un guide … sous forme de story, que nous avons créé cet été et que nous proposons depuis la rentrée aux professionnels. (voir article)

I-tourisme : Vous pouvez développer ?

Sylvain Caucheteux : Le carnet de voyage se présente comme un document fermé et statique. Résultat, une fois sur place, les clients vont sur Google maps sans bénéficier d’aucun filtre pour améliorer son expérience. Nous offrons l’opportunité de lui donner un guide de voyages numérique, paramétré en fonction de ses centres d’intérêt, le tout animé : un STORYGUIDE. Dès lors tout change. Tout change par rapport aux 350 pages des guide-papier pas toujours actualisées, dont les ¾ des informations n’intéressent pas le voyageur. Tout change par rapport aux quelques pages figées du carnet de voyage. Tout change pour la diversité du voyage avec les 3,5 millions de points d’intérêt référencés dans notre base mondiale et multilingue.

I-tourisme : Vous faites souvent référence à l’exhaustivité, c’est un de vos arguments forts ?

Sylvain Caucheteux : Oui, sachant que c’est une diversité adressable. C’est-à-dire s’adaptant au profil des clients. Si je prends l’exemple de Paris, nous référençons 35000 points d’intérêt. Ce qui est intéressant c’est de pouvoir sélectionner uniquement ceux qui vous conviennent. À l’inverse, si je prends l’exemple de Tripadvisor, il est surtout présent dans les grandes métropoles, donc ne présentant pas un caractère exhaustif en dehors de son périmètre de prédilection. De notre côté, en référençant l’exhaustivité des centres d’intérêt présent sur le net, c’est le monde entier qui s’offre dans sa diversité, tout en gardant la possibilité d’orienter vos choix.

I-tourisme : Vous avez mis combien de temps pour référencer tous ces points d’intérêt ?

Sylvain Caucheteux : Ce n’est pas le référencement qui prend du temps. Nous ne faisons que d’aller sur le net pour indexer l’information. C’est la R&D qui a pris 2 ans pour traiter la donnée de façon algorithmique. D’où l’opportunité de créer des storyguides personnalisés à l’infini. Imaginez plutôt : le Guide du routard propose 150 guides différents pour adresser le monde, LonelyPlanet, peut-être 600 … Au lancement de www.storyguide.travel cet été, nous proposions déjà 22 000 guides automatiques du monde entier, sous forme de story !

I-tourisme : Avez-vous aussi des clients auprès des compagnies aériennes ?

Sylvain Caucheteux : Oui, car elles ont bien compris qu’en dehors du prix du siège, elles n’ont pas beaucoup d’autres leviers de différenciation. Nous pouvons leur monter un site clé en main avec des propositions de circuits touristiques de façon à améliorer l’engagement client, la conversion et la satisfaction. Nous avons développé un partenariat avec Arneo, une agence spécialisée Travel, pour intégrer leur nouvelle plateforme Flyneo, dédiée aux compagnies aériennes.

I-tourisme : Enfin combien ça coûte tout ça ?

Sylvain Caucheteux : Notre modèle est basé sur du SaaS, avec un abonnement mensuel qui varie en fonction des usages. Par contre pour les TPE comme les hôtels ou les gîtes, c’est gratuit. Nous nous rémunérons à la performance.

I-tourisme : Pour terminer, vos clients ne craignent pas de perdre leur internaute avec vos liens de redirection ?

Sylvain Caucheteux : J’entends cette inquiétude. Mais qui peut croire que vous êtes propriétaire de vos clients ? Dresser des clôtures ne sert à rien. Il s’agit de leur apporter le meilleur service, c’est la manière la plus sûre de les conserver, et de les faire revenir. Nous pensons, modestement, que nous allons leur en donner les moyens.

 

*POI : Point d’Intérêt Touristique

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